Selon le président du SCFP NB, Daniel Légère, le gouvernement doit revenir à un système d’impôt progressif où les individus et les compagnies paient leur juste part d’impôt.
« La diminution de l’impôt des grandes entreprises et des hauts salariés a appauvri la province de centaines de millions de dollars. »
« À l’époque, le gouvernement libéral avait soutenu que cette réforme fiscale attirerait de nouvelles familles et des entreprises dans la province. Le gouvernement avait complètement ignoré les mises en garde des économistes et de la société civile. La réforme fiscale n’a pas donné la croissance économique prédite par le gouvernement et notre ressource première, nos travailleuses et travailleurs, continuent à quitter la province pour gagner leur vie », de dire Légère.
« Depuis l’adoption de la réforme fiscale, le gouvernement s’est privé de centaine de millions de dollars en revenus chaque année. Ce n’est pas suffisant pour le gouvernement Alward d’annuler la dernière baisse de taxes prévue dans la réforme fiscale. Il faut renverser la vapeur et faire carrément marche arrière et revenir à un système d’impôt progressif! »
« La semaine dernière, le réseau de santé Horizon a supprimé 65 postes. Lorsque l’on coupe des postes, ce sont des services que l’on coupe. Dans ce cas-ci, ce sont les régions rurales qui vont en payer le prix. Les centres de santé communautaires de McAdam, Blacks Harbour, Minto, Harvey et la vallée de Tobique offriront moins de services. Ce sont les Néo-brunswickoises et les Néo-Brunswickois qui payent le prix de cette réforme fiscale et qui se retrouvent du jour au lendemain avec moins de services publics qui sont essentiels comme la santé! Ces réductions de services sont le résultat des compressions budgétaires de deux pour cent imposées par le gouvernement. »
« Les professionnels de la santé demandent des améliorations aux centres de santé communautaires, pas des réductions. C’est vraiment un pas en arrière.»
« Le premier ministre David Alward a adopté la même approche que son prédécesseur : une approche qui favorise les grandes entreprises au détriment des gens. Il s’attaque aux services publics au lieu de régler la source du problème : la réforme fiscale! », de conclure Légère.
« Cette fois, le gouvernement cible les communautés rurales. Les centres de santé de McAdam, Black Harbour, Minto, Harvey et la vallée de Tobique sont touchés, en plus des hôpitaux de Miramichi et Dr. Everett Chalmers de Fredericton », de dire Norma Robinson, présidente de la section locale 1252 du SCFP.
« Nous avons aussi été informés que les heures d’ouverture des centres de santé seront aussi réduites. Le gouvernement devrait avoir honte de cibler les petites communautés qui reçoivent déjà le minimum de services de santé. »
« Ceux qui seront le plus affectés sont les ainés et les personnes à faible revenu. Ces centres sont éloignés des grands hôpitaux. La plupart des ainés n’ont pas de moyen de transport ou ils n’ont personne pour les conduire à ces centres qui sont à des heures de route. Plusieurs de ces centres de santé sont aussi là pour donner les services de première ligne à l’industrie forestière.
« Ironiquement, le gouvernement a déclaré, il n’y a pas si longtemps, qu’il n’y aurait pas de coupures dans certaines régions comme Miramichi et aujourd’hui, nous avons été informés de l’élimination de deux postes dans cette institution. »
“Au centre de santé de la Vallée de Tobique, le personnel est réduit de moitié. Qu’est-ce qui s’en vient : la fermeture du Centre? Il n’y a plus rien de reste. Ils sont déjà au minimum. »
« En août dernier, le gouvernement a coupé 4 postes et il en ajoute maintenant 14 sans compter les postes qui ont été éliminés par attrition. Quand cela va-t-il s’arrêter? », de demander Robinson.
« En bout de ligne, un poste éliminé signifie la réduction des services. »
« Cet employeur a aussi fait preuve d’un manque de respect envers ses employés. Le syndicat a été avisé 20 minutes avant que les travailleuses et travailleurs reçoivent leur avis de mise à pied », a conclu Robinson.
Saint-Jean (13 octobre 2011): Le syndicat représentant les employés du foyer de groupe New Direction de Saint-Jean demande au gouvernement d’épargner leurs résidences communautaires de la fermeture.
« La semaine dernière, le conseil d’administration de New Direction a annoncé à la section locale 4569 du SCFP, qui représente les travailleuses et travailleurs en soins résidentiels de ses trois foyers de groupes, la fermeture de tous ses établissements d’ici la fin décembre », a déclaré Vallie Stearns, conseillère syndicale au SCFP.
« Le conseil d’administration nous a avisé ne plus avoir les moyens de maintenir les activités des foyers de groupe à la lumière « des états financiers provisionnels et de l’insuffisance du financement ». L’organisme aurait apparemment perdu des revenus de financement d’environ 100 000 $ au cours du dernier exercice financier et de 70 000 $ jusqu’ici au cours de l’actuel exercice », d’ajouter Stearns.
Le SCFP enverra une lettre à la ministre du Développement social, Sue Stultz, afin de demander le rétablissement du financement de ces établissements.
« C’est une véritable montagne russe depuis des années, déclare Cheryl Nice, présidente de la section locale 4569 du SCFP. Trop de lits sont vides depuis trop longtemps, même s’il y a beaucoup de gens qui ont besoin de nos services. Le ministère du Développement social a, dans le passé, forcé New Direction à fermer et à rouvrir des foyers par le retrait de placements. Qui s’occupera des personnes atteintes de problèmes de santé mentale? Les organismes sans but lucratif ne peuvent prodiguer de soins fiables à moins que le ministère du Développement social augmente les taux quotidiens et offre des placements stables », poursuit la présidente de la section locale 4569 du SCFP, Cheryl Nice.
La fermeture de New Direction engendrera la perte de 13 emplois à temps plein et de 13 emplois à temps partiel, de même que la perte de trois maisons d’hébergement offrant 18 lits destinés à des adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale et d’autres incapacités. New Direction, un organisme sans lucratif, offre des services résidentiels communautaires dans la région de Saint John depuis la fin des années 1970 et a déjà compté cinq maisons qui, ensemble, offraient 30 lits.
Selon Cheryl Nice, les répercussions de cette fermeture seront encore plus importantes pour les résidents. « Cet organisme héberge des adultes de notre collectivité qui souffrent de problèmes de santé mentale et d’autres incapacités. Les résidences communautaires de New Direction constituent de véritables domiciles pour ces gens. S’il se révèle impossible de trouver des placements appropriés pour nos clients, ceux-ci se retrouveront dans des foyers inférieurs aux normes et certains, à la rue. »
Selon la présidente du Conseil des foyers de groupe du Nouveau-Brunswick, Romana Sehic, « le gouvernement tourne le dos aux personnes les plus vulnérables de notre société. Qu’adviendra-t-il de nos clients si les organismes comme New Direction sont contraints de fermer leurs portes? Est-ce un retour vers l’institutionnalisation? Les services de foyers de groupes sont essentiels aux personnes souffrant de maladie mentale, essentiels pour eux et essentiels pour l’ensemble de la société », conclut Sehic.
Gordon Black est actif depuis plus de 33 ans au sein du SCFP. Il est devenu membre du SCFP à la fin des années 1970 alors qu’il travaillait au ministère des Transports. Il a occupé le poste de délégué syndical en 1978 et de vice-président régional en 1986. Il a été nommé trésorier de la section locale 1190 en 1989.
En 1992, Gordon Black a obtenu un poste en tant que conseiller syndical du SCFP au Nouveau-Brunswick. Avant d’obtenir le poste de directeur général, il était le négociateur en chef pour les travailleuses et travailleurs des foyers de soins et des hôpitaux.
Gordon Black s’attend à de nombreux défis avec cette nouvelle position.
« Les syndicats ont un impact positif sur la société. La plupart des avantages dont jouissent les travailleuses et les travailleurs, qu’ils soient syndiqués ou non, ont été obtenus par les luttes syndicales », de déclarer Black.
« Le SCFP et les syndicats en général font face à des attaques sans précédent. Les syndicats sont la dernière ligne de défense des travailleuses et travailleurs et nous devons être solidaire », a conclu Black.
MONCTON (13 septembre 2011): La toute première Conférence des travailleurs municipaux de l’Est s’est terminée par une série d’excellents conférenciers et une activité publique réussie contre l’AÉCG, l’Accord économique et commercial global.
Mario Fontaine, président du Conseil provincial du Québec, secteur municipal, a démarré la journée en partageant l’expérience qui a permis de ramener à l’interne la cueillette des ordures à Sherbrooke, en proposant des moyens concrets pour lutter contre la privatisation. Il a souligné que, bien que le secteur privé puisse paraître moins cher, les coûts aux résidents augmentent dès que la municipalité se défait de son expertise et de ses équipements.
M. Fontaine a expliqué la campagne qu’a menée sa section locale à Sherbrooke, rappelant que pour combattre la privatisation, une section locale doit amasser de l’information sûre, avec des données exactes. Pour bien défendre les services qu’elles fournissent en vertu de leurs conventions collectives, les sections locales doivent participer à des coalitions, tisser de bons liens avec les médias et gagner l’appui de la population.
Une activité anti-AÉCG rapproche syndiqués et grand public
La population s’est jointe aux participants à la conférence, le temps d’une assemblée publique sur l’AÉCG, le traité commercial canado-européen qui se négocie à huis clos.
Le président national du SCFP, Paul Moist, a expliqué aux quelque 300 personnes rassemblées que l’AÉCG, en plus de s’attaquer aux services publics, ne ressemble à aucun traité antérieur : « Il s’agit d’accorder à l’Union européenne un accès à tous les niveaux de gouvernement et d’approvisionnement, à tous les services qui font l’objet d’appels d’offres dans tous nos corps publics : gouvernements fédéral et provinciaux, administrations municipales, sociétés de la Couronne, transport public, lignes aériennes, services sociaux et de santé – la plupart des domaines exclus de l’accord de libre-échange avec les États-Unis et de l’accord entre le Canada, le Mexique et les États-Unis se trouvent sur la table de négociation. »
L’AÉCG prévoit une prolongation des droits de propriété intellectuelle qui forcera les Canadiens à débourser près de 3 milliards de dollars de plus chaque année pour les médicaments sous ordonnance, au profit des grandes pharmaceutiques. « Les Canadiens ne veulent pas une hausse de prix des médicaments. En fait, nous voulons une baisse, grâce à de nouvelles politiques et à un programme national d’assurance-médicaments accessible à tous les Canadiens », a dit M. Moist sous les applaudissements de la foule.
Ken Thompson, vice-président du Conseil régional du travail de Moncton, a partagé son expérience de la lutte du milieu de Moncton contre la privatisation de son eau, il y a une dizaine d’années. « L’AÉCG érodera encore plus nos droits et nos services publics; il nous empêchera même de prendre des décisions localement. Le Canada doit se doter d’une politique nationale de l’eau pour calmer la cupidité des privatiseurs. »
La présidente nationale du Conseil des Canadiens, Maude Barlow, a déclaré que les Européens souhaitent obtenir un accès permanent à nos ressources : « Ils se ruent sur nos diamants, notre or, notre pétrole, notre gaz naturel, notre uranium, notre potasse, notre nickel, notre charbon… et notre poisson. L’Europe tente de faire lever les restrictions à l’exportation de poisson cru et de permettre aux sociétés européennes d’acheter les permis de pêche actuellement réservés aux pêcheurs canadiens. »
Selon une étude récente de la Banque mondiale, d’ici 2030, la demande mondiale en eau excèdera l’offre par 40 pour cent. « Déclarera-t-on, dans le monde, que l’eau est un bien commun, public et un droit humain? a lancé Mme Barlow. Ou la mettra-t-on en vente au plus offrant, comme s’il s’agissait d’espadrilles ou de Coca-Cola? L’AÉCG transformera des ressources comme l’eau en marchandises. » On a invité les participants à signer une carte postale d’opposition à l’AÉCG.
Régimes de retraite, eau et action politique
L’après-midi s’est conclu par les présentations de trois autres conférenciers. Kevin Skerrett, chercheur au SCFP, a parlé des régimes de retraite dans le contexte actuel, en expliquant la nuance entre régime à prestation définie et régime à cotisation définie. Il a aussi démonté certains mythes et proposé dix stratégies pour les régimes de retraite.
Quant à lui, Danny Cavanagh, président du SCFP-Nouvelle-Écosse, a parlé de l’eau et des dangers de la sous-traitance. « L’eau est un droit de la personne qui devrait être garanti pour tous, a-t-il dit. Elle est essentielle à la santé humaine et à la survie. » Il a également souligné que « la table est mise », avant de parler de nos défis devant la sous-traitance.
Enfin, Michel Boudreau, président de la Fédération des travailleurs et des travailleuses du Nouveau-Brunswick, a prononcé la dernière allocution. Son discours portait sur l’action politique. Il a rappelé aux participants qu’ils sont « le seul groupe à pouvoir élire ses patrons » et qu’ils devraient donc consacrer leur temps à élire les gens qui les appuieront au lieu de le consacrer à tenter d’empêcher quelques brutes de sévir.
Marc Doiron, président du Conseil des employés municipaux du Nouveau-Brunswick, affirme que près de 50 sections locales étaient représentées à la Conférence des employés municipaux de l’Est. « Nous avons été mis au fait de ce qui se passe au chapitre de la privatisation, de l’AÉCG et des régimes de retraite, chose qui n’est pas toujours facile lorsqu’on travaille dans de petites municipalités. Plus on en parle, plus on apprend. » M. Doiron a souligné la pertinence de cette conférence, qui devrait revenir l’an prochain, à tout le moins.
Sainte-Anne-de-Madawaska ( 15 avril 2011): Après un lock-out de dix mois, le syndicat représentant les employés municipaux de Sainte-Anne-de-Madawaska et le conseil municipal ont ratifié une nouvelle convention collective.
Le conseil municipal a accepté, hier soir, l’entente conclue avec la section locale 4576 du Syndicat canadien de la fonction publique plus tôt cette semaine. Les deux employés du village seront de retour au travail lundi.
« Ces négociations ont été extrêmement difficiles pour les deux membres de la section locale 4576 et toute la communauté », de dire Gérald LeBlanc, conseiller syndical au SCFP.
« La nouvelle convention collective d’une durée de 5 ans comprend des hausses salariales de 6% et les deux postes permanents ont été transformés en emploi saisonnier. »
La nouvelle convention collective expirera en décembre 2014
FREDERICTON (30 mars 2011):Le Syndicat canadien de la fonction publique, division du Nouveau-Brunswick (SCFP NB), se joint au front populaire et demande au gouvernement Alward de renverser sa décision d’abolir le Conseil consultatif sur la condition de la femme.
« Nous croyons que la décision d’abolir le Conseil consultatif est une façon de bâillonner les femmes de cette province », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.
« Au fil des ans, le Conseil consultatif a dénoncé les injustices et les inégalités qui existent dans cette province. Le Conseil a fait un travail exceptionnel avec très peu de ressource pour s’assurer que l’équité salariale, les services de garde à l’enfance, la place des femmes en politique, la discrimination et la violence par exemple ne soient relégués aux oubliettes par le gouvernement. Le Conseil joue un rôle essentiel; il est une source d’information et d’analyse sur la condition de la femme depuis 35 ans dans cette province.»
«L’abolition du Conseil pour sauver à peine quelques milliers de dollars est inacceptable et va priver les femmes de cette province d’une voix forte et indépendante. »
«Au cours des dernières années, nous avons vu le gouvernement conservateur de Stephen Harper tenter de museler les groupes de revendication et de femmes comme la Coalition pour l’équité salariale du N.-B. et la Coalition des services de garde à l’enfance du N.-B. en coupant leur financement. Le gouvernement conservateur de David Alward va encore plus loin en abolissant carrément le Conseil consultatif. »
« Dans son programme électoral, le parti conservateur parlait de transparence et s’engageait à travailler étroitement avec le Conseil consultatif. Il n’y a eu aucune transparence dans cette décision. »
« Le Premier ministre se doit de renverser cette décision budgétaire et de montrer qu’il est vraiment à l’écoute des gens », de conclure Daniel Légère.
Sainte-Anne-de-Madawaska (15 mars 2011): Le Syndicat représentant les travailleurs municipaux de Sainte-Anne-de-Madawaska examinera toutes les possibilités légales afin de faire respecter l’entente de principe conclue avec la municipalité le mois dernier.
La section locale 4576 du SCFP est consternée devant le rejet par le Conseil municipal hier soir de l’entente de principe négociée par le maire Guy Bellefleur et la conseillère Diane Martin.
« Le maire Bellefleur et la conseillère Martin ont négocié et signé l’entente de principe en présence du médiateur et du Syndicat. Cette entente a été conclue après deux jours de négociations intenses. Le maire et la conseillère ont assuré le Syndicat ainsi que le médiateur qu’ils recommanderaient son adoption au Conseil municipal », de dire Gérald LeBlanc, conseiller syndical au SCFP.
«Hier soir, le Conseil a rejeté l’entente à l’unanimité sans débat ou discussion. Le maire et la conseillère qui ont négocié l’entente ont manqué à leur parole. Il s’agit clairement d’une mauvaise foi lors des négociations ».
« Le SCFP à l’intention de poursuivre toutes les possibilités légales afin de faire respecter l’entente de principe», a conclu LeBlanc.
Les deux membres de la section locale 4576 du SCFP sont en lock-out depuis juin 2010.
Moncton (22 février 2011): Le syndicat représentant plus de 3 300 membres du personnel de soutien à l’éducation à travers le Nouveau-Brunswick applaudit les plans du ministre de l’Éducation pour une nouvelle école en remplacement de la Moncton High.
Selon la présidente de la section locale 2745 du SCFP, Sandy Harding, « nous croyons que les plans du ministre Carr sont bien pensés et demeurent le meilleur choix disponible. Les membres du SCFP qui travaillent à la Moncton High s’engagent à faire partie du processus visant la réalisation de cette nouvelle école. »
« Ils verront à ce que les normes de santé et de sécurité soient élevées afin de garantir un milieu de travail sécuritaire lors de leur retour à la Moncton High à l’automne, » continue Harding.
« Nous sommes prêts à donner la chance à ce plan et participerons activement au Comité de transition, » annonce-t-elle.
« Nous sommes particulièrement heureux d’apprendre que cette école sera construite en suivant le modèle traditionnel subventionné par les fonds publics. Le ministre ne s’est pas laissé attiré par le modèle de partenariat public-privé qui pèse lourd sur les épaules des contribuables du Nouveau-Brunswick. »
FREDERICTON (10 octobre 2010): La demande de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) pour la désindexation des régimes de retraite mènerait à l’appauvrissement de centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs au Canada.
« La position de la FCEI n’est ni nouvelle, ni surprenante. Le but de cette organisation est de faire baisser les taxes, les salaires, les régimes de retraite et de tous les autres avantages sociaux pour tous les travailleurs et travailleuses», affirme Daniel Légère, président du SCFP NB.
« La demande de la FCEI quant à la désindexation des régimes de retraite veut dire que les retraités ne recevraient pas d’augmentation de prestations et, par conséquent, n’arriveraient pas à suivre l’augmentation du coût de la vie. De plus, nous verrions un système à deux paliers pour les travailleuses et travailleurs. C’est-à-dire que certaines personnes recevraient une indexation intégrale, d’autres une indexation partielle, et d’autres encore aucune indexation.
« La désindexation des régimes de retraite aurait également un impact négatif pour les membres de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. Lorsque les gens gagnent moins d’argent et que le coût des produits continue à monter, les gens dépensent moins. Rappelons-nous ce qui s’est passé lorsque les prestations d’assurance-emploi ont été réduites, plusieurs entreprises indépendantes ont dû fermer leurs portes dans notre province, » continue Légère.
« Au lieu d’essayer d’abaisser le niveau de vie des travailleuses et travailleurs du Canada, la FCEI devrait tenter de protéger les avantages de la main-d’œuvre. De meilleurs régimes de retraite signifient une meilleure économie », conclue Daniel Légère