Les travailleurs en éducation condamnent le manque de financement du ministère de l’Éducation

Fredericton – La section locale 2745 du SCFP, qui représente plus de 4800 travailleurs en éducation au N.-B., y compris le personnel de soutien en éducation, dénonce la mauvaise gestion et l’insuffisance de financement du ministère de l’Éducation. Le District scolaire Anglophone-Est (AE) et le District scolaire Anglophone-Ouest manqueraient de ressources pour l’embauche du personnel.

La semaine dernière, Gregg Ingersoll, superintendant du District scolaire Anglophone-Est, a révélé qu’un manque de financement de 2 millions va l’empêche de combler 60 postes en personnel de soutien en éducation pour la prochaine année scolaire dans son District.

« Le gouvernement doit régler cette situation immédiatement puisqu’en septembre, cela va affecter grandement les élèves vulnérables », avise Theresa McAllister, présidente de la section locale 2745.

Le Syndicat souligne le fait que c’est la deuxième année de suite qu’il y a un manque de financement pour le personnel de soutien en éducation.

Le SCFP se demande si le gouvernement se sert de ce financement comme levier pour la prochaine ronde de négociation entre le ministère de L’Éducation et la section locale 2745.

« En juillet, nous serons devant un conciliateur parce que les pourparlers n’avancent pas bien.  Le gouvernement refuse de négocier raisonnablement.  J’espère qu’il arrivera à la table avec une offre équitable avant le début de l’année scolaire », ajoute McAllister.

Le personnel de soutien en éducation s’attend à ce que Dominic Cardy, ministre de l’Éducation, assure le financement adéquat aux districts afin de ne pas laisser tomber les enfants et les travailleurs qui rendent l’inclusion possible.  « Cardy dit qu’il croit en l’inclusion.  Nous espérons qu’il tiendra sa parole », conclut-elle.

 

Les arbitrages municipaux fonctionnent – n’y touchez pas!

Fredericton – Ce vendredi , le Comité des employés municipaux du N.-B. a tenu une conférence de presse pour exprimer son opposition sur une potentielle loi sur la « capacité de payer » pour les municipalités du Nouveau-Brunswick.

Récemment, la Fédération canadienne des contribuables, un groupe de réflexion de droite, et quelques politiciens municipaux conservateurs à Saint Jean et Miramichi ont exercé de la pression auprès du gouvernement provincial. Ceux-ci désirent une loi semblable au projet de loi conservateur « Ability to Pay », rejeté en Ontario en 2012.

Ce projet de loi avait pour but de limiter les pouvoirs des arbitres sur la question des salaires des travailleurs municipaux tels les policiers et pompiers.

Les employeurs municipaux ont demandé à rencontrer les sections locales du SCFP pour discuter de modifications éventuelles à l’arbitrage exécutoire. Cependant, la plupart des employeurs ont mentionné lors de ces réunions qu’il s’agissait d’un problème à Saint Jean, et qu’ils n’avaient pas d’opinion particulière sur le processus actuel.

« Le Comité municipal soutient que le processus actuel fonctionne. Les arbitres sont des professionnels qualifiés qui utilisent de nombreux critères en prenant leurs décisions. Ils sont neutres, objectifs, responsables et transparents. Les décisions sont fondées sur des principes juridiques. Il n’est pas nécessaire de modifier ce modèle qui fonctionne », avisa Kevin Smallwood, président du Comité des employés municipaux du N.-B.

L’arbitrage exécutoire est un mécanisme de résolution des différends déjà assez restrictif.  C’est l’unique alternative lorsqu’on ôte le droit de grève aux travailleurs. « Mettre encore plus de restrictions sur la liberté de négociation fausse le rapport de force en faveur des employeurs », dit Marc Doiron, pompier d’Edmundston et représentant du Comité.

 « Cela me rappelle la présente situation avec les travailleurs des foyers de soins : le gouvernement essaye d’imposer des restrictions sur l’arbitre pour éviter qu’il fasse un rajustement nécessaire aux salaires », mentionna Smallwood.

Avec une responsabilité des services publics et infrastructure importante – et en croissance, les municipalités ont besoin accès à des sources de revenus équitables et durables des gouvernements provincial et fédéral, et non des lois hostiles aux travailleurs.

Ministère des Transports du NB: la vérificatrice générale dénonce la sous-traitance

Mardi le 12 juin 2019, la vérificatrice générale du Nouveau-Brunswick a publié le premier volume de son rapport annuel. Dans ce rapport, elle condamne la sous-traitance des travaux provinciaux, tels l’entretien des routes et la construction au Ministère des transports et infrastructure. (MTI).

« Pendant des années, la section locale 1190 avisa aux gestionnaires du MTI et aux députés provinciaux de toutes les couleurs politiques que la sous-traitance est une mauvaise stratégie pour la province. Les travailleurs dans le secteur public, nos membres, feront le travail de façon plus efficace et plus économique », indique Brent Wiggins, président de la section locale 1190.

En mars 2016, la section locale 1190 a tenu une conférence de presse demandant pour une enquête approfondie de la sous-traitance du Ministère. Des contrats ont été donnés à des entreprises malgré la preuve manifeste que les travailleurs du secteur public travaillent mieux et à moindre coût. La sous-traitance du programme hivernal et l’entretien estival ont été dénoncés à ce moment-là.

MacPherson a révélé des décisions que la sous-traitance était idéologique et était conçu pour « […] des fins du développement économique pour soutenir le secteur privé. Ceci a conduit à la création de programmes qui est considéré sous-traiter à un coût plus élevé. »

Dans ce rapport, les Conservateurs et les Libéraux sont responsables, puisque cette pratique dure depuis trop longtemps au MTI. J’espère que le ministre Higgs ramène le travail à l’interne, que tout doit être transparent au lieu d’essayer de marquer des points politiques », mentionna Wiggins.

C’est ce qui se réalise quand vous pensez que les services publics sont un fardeau au lieu d’une richesse. Nos routes sont plus dangereuses, les travailleurs perdent leur emploi, les vies sont mises en danger, et tout le monde excepté les entreprises avec leurs amis politiques auraient à payer les frais », indique Wiggins.

Les travailleurs veulent arrêter la privatisation du parc provincial de la plage Murray

Murray Corner, N.-B. – Les leaders de la communauté et les travailleurs syndiqués du parc provincial de la plage Murray se mobilisent pour dénoncer le projet de privatisation du Parc.

Robert Gauvin, ministre du Tourisme, Patrimoine et Culture, a déjà commencé le processus pour remettre la gestion du parc provincial de la plage Murray entre les mains du secteur privé en 2020.

« Suite à la fermeture des centres d’information touristique à Cape Jourimain et à Aulac, vendre le parc de la plage Murray est la pire idée que le ministre du Tourisme pouvait avoir pour le sud-est du Nouveau-Brunswick. Gauvin dit aux touristes : « Conduisez à l’Î-P-É ou en Nouvelle-Écosse, il n’y a rien à voir ici, » indique Wiggins.

La section locale 1190 demande au gouvernement de revenir sur sa décision de privatiser le parc et de sauver des emplois.

« Le ministre doit revenir sur sa décision de vendre ce joyau provincial, qui a besoin de fonds et d’une promotion adéquate, et non de privatisation, » précise Wiggins, président de la section locale 1190, qui représente les travailleurs des parcs.

La section locale 1190 se demande également pourquoi la communauté et les employés n’ont pas été consultés par rapport à cette décision importante.

« Les emplois de la région souffrent déjà. Le gouvernement doit réaliser que le parc est un atout public pour le tourisme et pour notre économie locale. Au lieu d’essayer de faire un profit rapide, Gauvin devrait penser à long terme, conserver le parc et le mettre en priorité avec un plan de revitalisation provincial, » a ajouté Mallory.

La section locale 1190 représente plus de 1 700 travailleurs de manœuvres et métiers au Nouveau-Brunswick, dans plus de 8 ministères, y compris les parcs provinciaux.

3 jours et 3 nuits: fin de l’occupation des bureaux du ministère du Développement social

4 mai 2019 – Fredericton – Avec l’appui de ses membres, l’équipe de négociation du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B. (CSFSNB) a mis fin à son occupation de l’édifice de développement social à Fredericton ce matin à 10 heures.


« On a passé exactement trois jours et trois nuits à l’intérieur de l’édifice. Je peux dire que notre message a été entendu et amplifié par les Néo-Brunswickois qui ont à cœur les aînés et ceux qui leur fournissent des soins », a déclaré Sharon Teare, présidente de la NBCNHU.


« Je suis attristé de voir à quel point le premier ministre Higgs et Dorothy Shephard s’enorgueillissent de refuser quelque chose d’aussi simple qu’un appel téléphonique », a déclaré Teare. « C’est une question de respect et de décence. »


« Au cours des trois derniers jours, Higgs et Shephard ont priorisé leur tournée provinciale de levée de fonds partisane pour les prochaines élections plutôt que d’avoir des discussions constructives avec les élus syndicaux », a déclaré Teare.

 

A chaque arrêt du premier ministre, les travailleurs des foyers de soins étaient présents pour se faire entendre et l’ont supplié de s’adresser à l’équipe de négo. « Son manque de respect à l’égard des travailleurs des foyers de soins est stupéfiant. » dit Teare.


Néanmoins, l’équipe de négociation a réussi à fixer des dates de négociation pour la semaine prochaine et Kris Austin s’est engagé à rencontrer l’équipe de négociation lundi. Le Syndicat espère qu’il appuiera l’arbitrage exécutoire sans restriction après avoir réellement entendu le point de vue des travailleurs.


Le droit de grève des travailleurs – droit constitutionnellement protégé – demeure injustement suspendu. Malgré cela, les syndiqués se préparent à mener des actions collectives pour maintenir la pression sur le gouvernement afin de garantir des soins décents aux ainés.

Occupation des bureaux du Ministère du développement social

Fredericton, 1er mai 2019 – En ce 1er mai, Journée internationale des travailleurs, l’équipe de négociation du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B. a organisé un sit-in au bureau de Dorothy Shephard, la ministre du Développement social, à Fredericton.

« L’équipe de négociation veut parler à la Ministre et obtenir d’elle ce fameux document d’offre amélioré dont elle a tant parlé » a déclaré Sharon Teare, présidente du CSFSNB.

Depuis février 2019, l’employeur n’a négocié que 128 minutes. Et à compter du 29 mars, le SCFP attend toujours une réponse de l’employeur au sujet de l’offre au Syndicat.

« Je crains qu’elle ne reçoive pas de bonnes informations sur ce qui s’est passé à la table de négo », a déclaré Teare. « C’est pourquoi nous sommes ici, prêts à rester aussi longtemps que nous le pouvons jusqu’à ce que Shephard nous entende, ou que la sécurité force le Comité à partir », a-t-elle ajouté.

Les membres du Comité ont commencé leur sit-in à 10 h et ont reçu la visite des médias et de plus d’une centaine de membres du SCFP qui ont exprimé leur solidarité.

Pendant ce temps, les travailleurs des 46 foyers de soins ont organisé des piquets de solidarité devant leur lieu de travail afin d’exprimer leur soutien à l’équipe de négociation.

Réaction des travailleurs des foyers de soins à la décision de la Cour d’appel du NB

Fredericton Le soir du 25 avril 2019, la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick a rendu une décision dans le dossier interjeté en appel par la Province contre la décision de la juge Garnett de ne pas accorder un sursis en matière de droit de grève pour les travailleurs des foyers de soins. Les motifs de la décision seront communiqués à une date ultérieure.

La Province a obtenu gain de cause et la suspension du droit de grève a été accordée, du moins jusqu’à la révision judiciaire de la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins du Nouveau-Brunswick. Cette révision judiciaire doit être entendue le 24 mai 2019.

« Je suis très déçue de voir que le gouvernement s’est servi des tribunaux. C’est assez grave : M. Higgs évite d’assumer ses responsabilités constitutionnelles envers les travailleurs des foyers de soins », a déclaré Sharon Teare, présidente du Conseil des syndicats des foyers de soins du N.-B.

Le SCFP est d’avis que le gouvernement ne fait que retarder l’inévitable, car la Commission du travail et de l’emploi a reconnu le caractère inconstitutionnel de la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins du Nouveau-Brunswick en raison d’un jugement rendu en 2015 par la Cour suprême du Canada.

« Les avocats de M. Higgs savent très bien ce que la Cour suprême du Canada a déclaré dans le casSaskatchewan Federation of Labor c. Saskatchewan [2015]. Le gouvernement ne peut pas priver les travailleurs de leurs droits fondamentaux à une négociation collective équitable, ce qui inclut le droit de grève, sinon un arbitrage exécutoire dans le cas des services essentiels », a déclaré Teare.

Les travailleurs des foyers de soins ont demandé un arbitrage exécutoire sur la question des salaires, notamment parce que de réelles améliorations salariales sont la première étape pour résoudre la crise du recrutement et de la rétention.

Les travailleurs ont été privés de leur droit légal de grève. Jusqu’à ce que les tribunaux reconfirment le caractère inconstitutionnel de la LSEFS, l’arbitrage exécutoire est la seule solution équitable pour les travailleurs, les résidents et l’employeur

Brien Watson élu à la présidence du SCFP NB

Fredericton, 15 avril 2019 – Samedi, lors du 56ième congrès annuel du SCFP NB, près de 350 employés de la fonction publique et élus syndicaux ont voté pour Brien Waston à titre de président de la Division du SCFP NB (Syndicat canadien de la fonction publique). Stephen Drost a été élu vice-président de la Division.

Cinq candidats se sont présentés à ces élections : Andrew Hardy, Norma Robinson, Stephen Drost, Serge Plourde et Brien Watson.

Daniel Légère, president sortant du SCFP NB, avait annoncé son intention de ne pas se présenter à la présidence pour un autre terme l’année dernière.

« Je suis président depuis 14 ans.  Le moment est venu de passer à d’autres défis et de passer plus de temps avec mes petits-enfants. », dit Légère.

« Je suis honoré que les membres du SCFP me fassent confiance. Ma mission est claire: renforcer le pouvoir de nos membres, améliorer les salaires, conditions de travail et équité pour les Néo-Brunswickois », a déclaré Brien Watson.

Notre campagne ‘Négocions vers l’avant’ est maintenant bien entamée.  Je suis convaincu que Watson a tout ce qu’il faut pour non seulement maintenir, mais aussi pour faire avancer le mouvement. Brien a ce qu’il faut pour motiver ses membres et mettre fin au mandat de compressions salariales du gouvernement » ajoute Légère.

Les compressions dans le tourisme tombent au pire moment

La section locale 1190 du SCFP, qui représente les travailleurs dans les parcs provinciaux et le tourisme, dénonce la réduction de 8 millions de dollars au ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture annoncé par le Premier ministre Higgs et le ministre Gauvin.

Selon Gauvin, les coupures seraient entièrement absorbées par le Tourisme, principalement dans la publicité et la promotion. « Sans la promotion, comment les touristes vont-ils savoir tout ce que notre province a à offrir ? », dit Brent Wiggins, président de la section locale 1190 du SCFP.

Alors que les économistes prévoient que le dollar canadien chutera à un niveau record de 62 cent US, la Section locale 1190 estime qu’il serait plutôt avantageux d’investir dans les travailleurs et de produire des annonces ciblant les touristes Américains.

« Ma crainte est qu’avec 8 millions de moins, nos parcs seront moins achalandés et ça va diminuer les revenus pour le N.-B.  Pour chaque dollar investi à promouvoir le Nouveau-Brunswick comme destination touristique, le retour estimé pour la province est de 3,19 $. » dit Wiggins.

« Le personnel en tourisme est celui qui fait que votre expérience dans les parcs et les attractions est un succès ou un échec. Les travailleurs de nos trésors provinciaux tels que Kings’s Landing et le Village Historique Acadien sont sous-payés; ils gagnent en moyenne 14 $/h. Une partie de ces 8 millions aurait pu être réaffectée pour fixer les taux des travailleurs occasionnels. À l’heure actuelle, ils ne touchent que 80 % du salaire d’un employé à temps plein, même s’ils effectuent le même travail. C’est une honte », a déclaré Wiggins.

La section locale 1190 représente plus de 1 500 employés, y compris des personnes de métiers, des travailleurs en entretien et des ouvriers travaillant dans les ministères des Transports et de l’Infrastructure, ainsi que du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture.

Le Budget Higgs laisse de côté les travailleurs

Ernie Steeves, ministre des  Finances du Nouveau-Brunswick, a présenté cette semaine son budget provincial.  Un document conservateur sur le plan idéologique dans lequel peu ou pas d’investissements tangibles ont été faits pour améliorer les services publics ou les salaires des travailleurs.

Cette année, les transferts fédéraux au N.-B. ont ​​été augmentés pour permettre au gouvernement provincial d’investir dans la population dans le but de relancer notre économie stagnante.  Ces transferts sont généralement destinés à stimuler le secteur public dans les hôpitaux, les écoles, les foyers de soins et plus encore. Cependant, le premier ministre Higgs a fait exactement le contraire en réclamant cet excédent d’argent et les coupes dans plusieurs ministères comme un surplus.

« Non seulement tentent-ils d’équilibrer le budget sur le dos des travailleurs en faisant des compressions, mais ils prennent également des fonds fédéraux et considèrent cela comme un accomplissent », a déclaré Daniel Légère, président du SCFP NB.

« Les 49 millions de dollars que le ministre Steeves a alloués au remboursement de la dette – qui provient de son « excédent » et de sa réduction des immobilisations – auraient dû aller aux travailleurs de première ligne, qui ont besoin d’augmentations de salaire supérieures à l’inflation. » Tout comme le reste du pays, plus de 80 % de l’économie du Nouveau-Brunswick provient des dépenses des consommateurs.

« Ce budget d’austérité manque de vision et de détermination. Il contient une petite vision pour le Nouveau-Brunswick et tente de nous contenter de notre statut de dernière place au Canada pour les salaires moyens, la croissance économique, la croissance de la population, etc. », a ajouté Légère.

Le SCFP NB s’interroge également sur les 19 millions de dollars alloués aux 49 députés pour des « dépenses discrétionnaires » dans leurs circonscriptions. « Cet argent devrait servir à maintenir et à améliorer nos services, qui sont déjà considérablement réduits », a déclaré Légère.

Malgré les mauvaises nouvelles, les actions des membres du SCFP ont eu des résultats directs sur le budget. « Le ministre Steeves a produit un document contradictoire dans lequel, d’une part, il reconnaît le besoin des travailleurs d’obtenir de meilleurs salaires, mais d’autre part, il accuse le secteur public de « suffoquer notre économie », ce qui est une accusation irresponsable et complètement fausse. Leurs vieilles accusations ne tiennent plus. Ils ne savent pas comment faire face à la pression publique et c’est signe que la mobilisation porte ses fruits », a conclu Légère.